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Un jardin indigène… pourquoi pas!

Iris versicolor (Photo de Mike Dembeck)

Iris versicolor (Photo de Mike Dembeck)

Plusieurs plantes qui poussent sur nos terrains ne sont pas originaires du Canada. Certaines d’entre elles, dites non indigènes, peuvent envahir les milieux naturels avoisinants et nuire aux plantes indigènes. Ces dernières offrent, dans la plupart des cas, un habitat plus adéquats aux oiseaux et aux pollinisateurs que les plantes non indigènes. Les abeilles, par exemple, dépendent des plantes indigènes pour la production de miel et pour leur survie, et contribuent à répandre ces espèces.

Vous pouvez aider certaines espèces animales, comme les abeilles et les oiseaux, en créant ou en agrandissant votre mini réserve naturelle. En invitant la nature chez nous, nous pouvons tous avoir un effet positif sur la diversité des plantes et des animaux qui partagent notre espace vital.

Voici comment vous y prendre :

  1. Faites l’inventaire des plantes envahissantes sur votre terrain. En les déracinant, vous empêcherez qu’elles s’introduisent dans la nature environnante et vous ferez de la place pour les espèces indigènes.
  2. Apprenez à identifier 10 arbres et arbustes indigènes de votre région. Cette année, plantez-en un sur votre terrain.
  3. Naturalisez une section de votre terrain avec des plantes indigènes. Essayez de reproduire les habitats anciennement présents.

Pensez à remplacer les végétaux non indigènes de votre jardin. Voici une liste de plantes non indigènes et des suggestions d’espèces de remplacement.

Plante non indigène : Pin sylvestre (Pinus sylvestris)

Plante indigène de remplacement : Pin blanc (Pinus stobus)

Le pin blanc est l’emblème de l’Ontario. À maturité, il deviendra un grand conifère. Il est préférable de planter un pin blanc que d’autres conifères envahissants comme le pin sylvestre.

Ancolie (Photo de CNC)

Ancolie (Photo de CNC)

Plante non indigène : Ancolie vulgaire (Aquilegia vulgaris)

Plante indigène de remplacement : Ancolie du Canada (Aquilegia canadensis).

Cette plante printanière des forêts attire les colibris lorsqu’elle est en fleurs. Il s’agit d’un meilleur choix que les espèces d’ancolies hybrides exotiques.

Plante non indigène : Iris de Sibérie

Plante indigène de remplacement : Iris (Iris versicolor)

Cet iris plutôt petite pourrait fleurir pendant une courte période, mais c’est un excellent choix de plante indigène . pour les zones humides.

Tiarelle cordifoliée (Photo de Dreamstime)

Tiarelle cordifoliée (Photo de Dreamstime)

Plante non indigène : Heuchère

Plante indigène de remplacement : Tiarelle cordifoliée (Tiarella cordifolia)

À la fin du printemps, cette plante créé des tapis de feuilles d’un vert vif avec des fleurs blanches. Avec le temps, elle peut servir de couvre-sol dans les zones ombragées.

Plante non indigène : Sceau-de-Salomon multiflore (Polygonatum multiflorum)

Sceau-de-Salomon multiflore (Photo de Dreamstime)

Sceau-de-Salomon multiflore (Photo de Dreamstime)

Plante indigène de remplacement : Sceau-de-Salomon à deux fleurs (Polygonatum biflorum)

Cette plante est une bonne alternative aux sceaux de Salomon non indigènes qui peuvent être envahissantes et agressives.

Plante non indigène : Pervenche

Plante indigène de remplacement : Fraisier des bois (Fragaria vesca)

Fraisier des bois (Photo de Dreamstime)

Fraisier des bois (Photo de Dreamstime)

Si vous avez besoin d’un couvre-sol dans une zone ombragée ou semi-ombragée, cette plante est un bon choix. Elle produit des fleurs et de petites fraises succulentes.

Plante non indigène : Cornouiller blanc (Cornus alba)

Plante indigène de remplacement : Cornouiller stolonifère (Cornus stolonifera)

Les petites branches rouge vif de cet arbuste donnent un bel accent de couleur au jardin d’hiver. C’est un excellent remplacement pour le cornouiller blanc qui est aussi choisi pour ces branches colorées.

Cornouiller stolonifère (Photo de CNC)

Cornouiller stolonifère (Photo de CNC)

Conservation de la nature Canada (CNC) protège les milieux naturels importants de notre pays pour la multitude d’espèces qui y vivent. Certaines propriétés de CNC sont conservées en replantant des espèces indigènes après l’extraction de plantes envahissantes. En visitant une propriété de CNC près de chez vous, ou en étant bénévole pour la conservation, vous serez informés sur les habitats naturels et les espèces qui vivent dans votre région et puiserez de l’inspiration pour votre mini réserve naturelle.

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