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Jardinons avec des plantes indigènes ce printemps

Monarde fistuleuse (Photo de Sarah Ludlow de CNC)

Monarde fistuleuse (Photo de Sarah Ludlow de CNC)

par Sarah Ludlow  

J’adore jardiner. Je commence à planifier pour la prochaine année aussitôt que les premiers signes de l’automne se font sentir dans les prairies. Je suis toujours impatiente de voir le printemps arriver, et la réception des catalogues de semences en novembre n’aide en rien!  

Je trouve que de rêver aux plantes de mon futur jardin et de regarder le catalogue de semences m’aident à passer au travers de l’hiver triste et gris. Le printemps prend souvent du temps à arriver dans les prairies, et les jardins ne sont pas plantés avant que le risque de gel ne soit passé. La fin de semaine de la fête de la Reine est habituellement la référence pour commencer son jardin.  

Prairie indigène parsemée de fleurs sauvages, avec gaillardes au premier plan (Photo de Sarah Ludlow/CNC)

Prairie indigène parsemée de fleurs sauvages, avec gaillardes au premier plan (Photo de Sarah Ludlow/CNC)

Lorsque je planifie mon jardin, ou des ajouts à mes plates-bandes, une de mes plus grandes frustrations est de noter que plusieurs plantes ne sont pas adaptées au climat du sud de la Saskatchewan où je vis (habituellement en zone de rusticité  3). Les plantes poussent bien pendant l’été, mais ne survivent pas aux températures pouvant atteindre -40  °C pendant l’hiver. Ce n’est pas un enjeu si vous souhaitez planter des espèces annuelles, mais comme j’ai un faible pour les plantes vivaces, qui vivent généralement plus de deux ans, mes choix sont plus limités.  

Hespérie des plaines se nourrissant du nectar d'un tournesol indigène (Photo de Sarah Ludlow/CNC).

Hespérie des plaines se nourrissant du nectar d'un tournesol indigène (Photo de Sarah Ludlow/CNC).

Une solution simple et peut-être évidente consiste à choisir des plantes indigènes. Celles-ci poussent dans les prairies balayées par le vent depuis des milliers d’années. Alors, en supposant que je puisse offrir les mêmes conditions de sol et de luminosité, ces plantes devraient donc survivre plusieurs années dans ma cour.  

Les plantes indigènes ont évolué aux côtés des abeilles indigènes, des papillons et d’autres espèces sauvages. Par conséquent, elles offrent de meilleurs habitats aux espèces que les plantes ornementales. Ces dernières sont souvent choisies pour leurs caractéristiques esthétiques plutôt que pour les valeurs nutritives qu’elles offrent aux pollinisateurs et à d’autres espèces sauvages.

 

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