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Aire de conservation Incomappleux, C.-B. (Photo de Paul Zizka)

Aire de conservation Incomappleux, C.-B. (Photo de Paul Zizka)

La protection souhaitée de longue date de la vallée de la rivière Incomappleux, en Colombie-Britannique, devient réalité grâce à une collaboration

25 janvier 2023
Victoria, BC

 

L’entente démontre les actions audacieuses et les partenariats nécessaires pour contrer la perte de biodiversité et les changements climatiques

Conservation de la nature Canada (CNC) célèbre aujourd’hui la protection de 75 000 hectares dans la vallée de la rivière Incomappleux, dans le sud-est de la Colombie-Britannique, dans le cadre de sa participation à un partenariat diversifié.

CNC, Interfor Corporation et le gouvernement de la Colombie-Britannique ont en effet collaboré avec les Premières Nations dont les territoires traditionnels incluent la vallée de l’Incomappleux, afin d’étudier des moyens d’en conserver la riche nature et les forêts inaltérées. Un aspect clé de l’entente était qu’Interfor renonce à ses droits sur 75 000 hectares de tenure foncière. Ces droits sont maintenant éteints de manière permanente. CNC facilite et finance la conservation et la protection du site, avec le soutien de Teck Resources, de la Wyss Foundation, de la Wilburforce Foundation et de donatrices et donateurs individuels. Le projet a aussi été rendu possible grâce à l’appui financier du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds de la nature du Canada.

Les communautés réclamaient depuis longtemps la protection de cette vallée, située à l’est de Revelstoke, qui abrite une forêt pluviale tempérée intérieure rare ainsi qu’une grande biodiversité. Cette réussite est l’aboutissement d’années de collaboration entre des personnes et des organisations d’à travers la province pour promouvoir un avenir axé sur la conservation pour la vallée de la rivière Incomappleux.

Le rôle de médiation et de collecte de fonds joué par CNC pour la conservation de terres de la Couronne s’inscrit dans une nouvelle dynamique pour la conservation de la biodiversité au Canada. L’accord mondial sur la biodiversité, récemment signé à Montréal lors de la COP15, reconnaît qu’une approche mobilisant l’ensemble de la société est nécessaire pour mettre en œuvre les ambitieux objectifs adoptés par le monde entier pour mettre fin au déclin de la nature. Cela implique de mener davantage de projets à grande échelle sur des terres publiques réunissant les gouvernements, le secteur privé, les Premières Nations, les organisations non gouvernementales et des particuliers afin de créer des solutions durables pour la conservation du monde naturel. 

CNC obtient déjà des résultats pour concrétiser cette ambition. L’accord sur la vallée de la rivière Incomappleux contribue directement au respect des engagements du Canada et de la Colombie-Britannique à protéger 30 % des terres et des eaux au pays d’ici 2030.

Citations

« Ce n’est qu’en mobilisant l’ensemble de la société que nous pourrons stopper et inverser la destruction de la nature. Conservation de la nature Canada est prêt à mobiliser le soutien de tous les secteurs pour appuyer des approches nouvelles et innovantes de la conservation des milieux naturels. Lorsque nous collaborons avec des communautés autochtones, des gouvernements, le secteur privé et la population, nous pouvons obtenir d’excellents résultats pour la nature. Le projet de la vallée de la rivière Incomappleux est un exemple enthousiasmant de ce que peut donner cette stratégie. »
Nancy Newhouse, vice-présidente de Conservation de la nature Canada pour la Colombie-Britannique

« La riche et exceptionnelle biodiversité de la vallée de la rivière Incomappleux en fait l’une des plus importantes aires protégées établies par la Province au cours de la dernière décennie. En agrandissant les parcs et les aires protégées, nous consolidons la biodiversité et améliorons sa protection en Colombie-Britannique, et contribuons à l’atteinte de notre objectif de protéger 30 % de la province d’ici 2030. »
~ George Heyman, ministre de l’Environnement de la Stratégie sur les changements climatiques de la Colombie-Britannique

« Même si les embûches associées aux changements climatiques sont différentes de celles causées par le déclin de la biodiversité, nous devons combattre les deux crises ensemble. En collaborant avec le gouvernement de la Colombie-Britannique, Conservation de la nature Canada, les Premières Nations, l’entreprise Teck Resources, les fondations Wyss et Wilburforce ainsi que d’autres donateurs, nous aidons à protéger le milieu naturel en Colombie-Britannique et à la grandeur du pays. La protection des terres est essentielle pour freiner l’appauvrissement de la biodiversité et renverser la vapeur, et elle contribue au rétablissement des espèces en péril. Grâce au Fonds de la nature du Canada, le gouvernement du Canada se rapproche de son objectif de conserver le quart des terres et des eaux au pays d’ici 2025, pour atteindre 30 p. 100 d’ici 2030. »
~ L’honorable Steven Guilbeault, ministre de l’Environnement et du Changement climatique du Canada

« Teck agit pour protéger la nature par l’entremise de cette collaboration appuyée par Conservation de la nature Canada et destinée à conserver et protéger, dans la vallée de la rivière Incomappleux, une étendue inaltérée et ancienne de l’un des écosystèmes rares de notre planète. Cette initiative soutient les efforts de Teck en vue de devenir une entreprise dont le bilan est positif pour la nature en contribuant à protéger le monde naturel dans une région présentant une riche biodiversité et une grande importance écologique. Relever le défi mondial que représente la disparition de la nature nécessite la collaboration du secteur privé, des communautés autochtones, des gouvernements et du secteur à but non lucratif et nous sommes ravis d’appuyer cet important projet de conservation. »
Jonathan Price, chef de la direction de Teck

« Les leaders locaux, provinciaux, fédéraux et autochtones du Canada ont terminé 2022 sur une note historique en favorisant la conclusion de l’accord mondial en faveur de la nature le plus ambitieux de l’histoire. Maintenant, quelques semaines à peine après le début de la nouvelle année, le Canada passe à l’action pour respecter ses engagements et collabore avec des Premières Nations et des collectivités locales pour protéger des points chauds de biodiversité, comme la vallée de la rivière Incomappleux, et progresse dans l’atteinte de son objectif 30x30. »
Molly McUsic, présidente de la Wyss Foundation

Faits saillants

  • Le paysage qui s’étend des pics jusqu’aux creux de la vallée où coule la rivière Incomappleux est d’une grande diversité et inclut des écosystèmes de montagne, une forêt pluviale tempérée intérieure, des milieux humides, des ruisseaux et des lacs. La rivière Incomappleux est un tributaire majeur de la rivière Columbia. Son réseau hydrographique abrite le saumon rouge et l’omble à tête plate, ainsi qu’une abondance de sauvagines et d’oiseaux de milieux humides.
  • Les forêts contiennent de grandes étendues d’arbres matures et anciens, dont certains âgés de 800 à 1 500 ans. Des chercheurs et chercheuses ont identifié plusieurs plantes, mousses et lichens en péril dans la vallée.
  • De nombreuses espèces inscrites en vertu de la Loi sur les espèces en péril du gouvernement fédéral sont présentes dans la vallée de la rivière Incomappleux, incluant la chauve-souris nordique et la petite chauve-souris brune (toutes deux en voie de disparition), le caribou des montagnes du sud (menacé) et le néphrome cryptique, un lichen dont la situation est jugée préoccupante.
  • Au nord, le projet de la vallée Incomappleux est bordé par le parc national des Glaciers, ce qui contribue à accroître les habitats d’importance et leur connectivité à l’échelle du paysage pour les mammifères à grand domaine vital qui circulent dans les montagnes de l’intérieur sud de la Colombie-Britannique.
  • La zone visée par le projet inclut 58 000 hectares maintenant désignés aire de conservation provinciale, auxquels s’ajoutent 17 000 hectares protégés de l’exploitation forestière commerciale.
  • Grâce à des partenariats, CNC a soutenu jusqu’à maintenant la conservation de plus de 15 millions d’hectares (150 000 kilomètres carrés). Les terres ainsi protégées représentent plus de 4 fois la taille de l’île de Vancouver et abritent 244 espèces en péril. Elles stockent plus de 2 milliards de tonnes de carbone, et chaque année absorbent 3,2 millions de tonnes de carbone atmosphérique de plus, soit l’équivalent des émissions moyennes à vie de 700 000 voitures.

Photos et vidéo

À propos

Conservation de la nature Canada (CNC) est la force rassembleuse au pays pour la sauvegarde de la nature. Par la conservation permanente de vastes territoires, nous apportons des solutions à la double crise du déclin rapide de la biodiversité et des changements climatiques. Partenaire de confiance, CNC œuvre aux côtés de particuliers, de communautés, d’entreprises et de gouvernements afin de protéger et veiller sur nos aires naturelles. Depuis 1962, nous avons mobilisé la population canadienne pour conserver et restaurer plus de 15 millions d’hectares.

Le Fonds de la nature du Canada soutient la protection de la biodiversité au Canada par la création d’aires protégées et de conservation et par des initiatives qui favorisent le rétablissement des espèces en péril. Le financement qu’il offre est accessible aux organismes à but non lucratif et aux organisations autochtones, provinces, territoires et autres parties prenantes.

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Renseignements

Lesley Marian Neilson
Directrice des communications et de la mobilisation - Région de la Colombie-Britannique
250 661-2969

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