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Cascades à Covey Hill (Photo de David M Green)

Cascades à Covey Hill (Photo de David M Green)

Portrait : Marie Larocque, chercheuse scientifique et partenaire de CNC

Marie Larocque (Avec la permission de Marie Larocque)

Marie Larocque (Avec la permission de Marie Larocque)

Marie Larocque (ML) partage avec nous son expérience en tant que chercheuse, professeure au département des sciences de la Terre et de l’atmosphère à l’UQAM, ainsi que bénévole et partenaire scientifique de Conservation de la nature Canada depuis 2006.

Docteure en hydrogéologie, Marie Larocque est particulièrement fière de sa principale réalisation des cinq dernières années qui est dans un domaine qui lui tient à cœur, soit l’étude et l’avancement des connaissances sur les eaux souterraines au Québec, et tout particulièrement l’hydroécologie (l’étude des liens fondamentaux entre l’eau et les écosystèmes).

Marie Larocque a été en nomination en 2016 pour le Prix d'excellence en recherche et création, volet Réalisation, de l'Université du Québec.

Souhaitant s'investir un peu plus dans la recherche scientifique, Marie Larocque a choisi de consacrer une partie de son année sabbatique en travaillant bénévolement à CNC.

CNC : Comment avez-vous eu connaissance de l’existence de CNC?
ML : J’ai toujours été intéressée par la protection et la conservation de la nature. Lorsque j’ai été convoquée pour participer à un groupe voué à la concertation des efforts de recherche sur le mont Covey Hill, j’ai tout de suite été convaincue de l’importance des actions de CNC sur le terrain. J’ai rapidement été interpelée par l’approche rassembleuse de l’organisme et par la passion de tous les membres de son équipe.

En 2006, nous avons amorcé avec CNC les travaux pour la création d’un laboratoire naturel au mont Covey Hill. Ce site remarquable abrite des salamandres en situation précaire. Il héberge également une tourbière exceptionnellement bien conservée, sans doute la plus ancienne connue au Québec.

CNC : Vous êtes également conseillère scientifique auprès de CNC. Quelles sont vos responsabilités pour ce rôle?
ML : L’une de mes responsabilités est d’offrir mon appui à la recherche en conservation. J’ai organisé d’ailleurs avec CNC un colloque intitulé « La recherche scientifique et la conservation des milieux naturels : succès et vision d’avenir » dans le cadre du 84e congrès de l’Acfas (Association francophone pour le savoir) qui a eu lieu à l’UQAM le 10 mai 2016. L'objectif de ce colloque était de créer un groupe de discussion afin de tirer le meilleur parti de la recherche scientifique réalisée pour appuyer la préservation des espaces naturels. Je travaille également avec CNC pour développer un réseau de laboratoires naturels, comme celui de Covey Hill, sur d’autres territoires appartenant à CNC.

CNC : Comment décririez-vous Conservation de la nature Canada à votre entourage?
ML : Conservation de la nature Canada c’est une équipe de personnes très qualifiées, extrêmement motivées et animées d’une passion contagieuse pour la protection de la faune et de la flore. Ensemble, ils réalisent un travail extraordinaire pour développer le réseau des terres protégées. CNC exerce un leadership positif indéniable au Québec.

CNC : En tant que chercheuse, pourquoi pensez-vous qu’il est important de protéger la nature?
ML : Malgré des vies de plus en plus urbaines, nous demeurons très dépendants de la nature. Nous devons produire une partie des aliments que nous consommons sur des terres en santé et boire une eau de bonne qualité. Pour que ceci soit possible, nous devons protéger les terres agricoles et les cours d’eau afin d’assurer l’intégrité de l’ensemble des territoires.
La nature est aussi importante pour nous ressourcer et prendre conscience de nos valeurs fondamentales. Que ce soit en ville ou à la campagne, des milieux naturels dynamiques et en santé sont essentiels pour rétablir ce contact.

CNC : Quel héritage aimeriez-vous transmettre?
ML : En tant que chercheuse universitaire et hydrogéologue, je veux contribuer à mieux comprendre les interactions étroites qui existent entre l’eau et les milieux naturels qui en dépendent. Mon implication à CNC me permet de mettre mon expertise au service d’une équipe compétente et passionnée. J’espère ainsi contribuer à poursuivre le développement d’approches de conservation basées sur la science.

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