Protéger les forêts nous permet de contrer les effets des changements climatiques, de sauver la faune et la flore et d’assurer notre avenir
Ensemble, nous pouvons conserver 1 million d’hectares de nature de plus au Canada d’ici 2030.
Les forêts sont plus que de simples paysages. Ce sont de véritables sources de vie.
Les forêts du Canada sont puissamment et intimement liées à la vie sur Terre. Elles produisent l’oxygène que nous respirons, purifient l’eau que nous buvons et absorbent le carbone qui réchauffe notre planète. Les forêts abritent d’innombrables espèces, dont certaines sont en péril, et leur procurent tout ce dont elles ont besoin pour s’épanouir.
Notre pays abrite certains des habitats forestiers les plus intacts au monde. Mais ils sont de plus en plus menacés par des feux anormalement vastes, fréquents et intenses, par les espèces envahissantes et par le développement effréné.
Les forêts du Canada sont menacées, ce qui met en péril la santé de l’ensemble de la planète.
Les forêts conservées et gérées dans une perspective de durabilité protègent nos familles et nos collectivités en réduisant le risque et l’ampleur des feux catastrophiques, de l’érosion des sols et des inondations. Elles sont essentielles au maintien des cultures autochtones et enrichissent nos vies grâce aux loisirs et aux activités économiques qu’elles rendent possibles. Passer du temps en forêt est bénéfique pour la santé physique et mentale, puisqu’elles sont l’endroit idéal pour nous connecter à la nature, aux autres et à nous-mêmes.
La disparition des forêts au Canada a des conséquences pour l’ensemble de la planète. Lorsque nous perdons les forêts, le monde perd sa protection contre la hausse des températures et les catastrophes climatiques, et la population canadienne ne peut plus profiter de leurs bienfaits pour la santé, l’économie et la société.

En moyenne, le Canada perd l’équivalent de près d’un terrain de football de forêt chaque minute. À ce rythme, plus de 20 millions d’hectares pourraient disparaître d’ici à 2030. C’est quatre fois la superficie de la Nouvelle-Écosse.

Les forêts abritent plus de 75 % de la biodiversité terrestre de la planète.

La nature travaille d’arrache-pied pour nous protéger des effets des changements climatiques. Les forêts et les sols éliminent à eux seuls le tiers des émissions de gaz à effet de serre d’origine humaine chaque année.
Faites un don aujourd’hui pour insuffler la vie aux forêts du Canada.
Il y a de l’espoir Ensemble, nous avons une chance inouïe de protéger à la fois les forêts et la santé de notre planète. Joignez-vous aux efforts en vue de conserver 1 million d’hectares de nature de plus d’ici 2030.
Votre don permettra de protéger nos forêts, notre planète et notre mode de vie. Merci de faire un don dès aujourd’hui.
Vos dons en action dans les régions forestières du Canada
Votre don ou votre promesse de don permettra de faire avancer les travaux de protection et de gestion de sites naturels dans chacune des 8 régions forestières du Canada, incluant dans le cadre de ces projets :

Isthme de Chignectou, N.-B. et N.-É. (Photo Mike Dembeck)
Forêt Wabanaki (acadienne) Cette région forestière se caractérise par sa riche diversité de plus de 30 espèces de conifères et de feuillus, dont le bouleau jaune, l’épinette rouge, le hêtre à grandes feuilles et l’érable à sucre. Elle abrite des espèces emblématiques qui ont besoin de forêts diversifiées, telles que le grand polatouche, le petit polatouche et la chouette rayée. Moins de 1 % de la forêt Wabanaki (acadienne) ancienne subsiste à ce jour, ce qui en fait l’un des types de forêts les plus rares d’Amérique du Nord. |

Terres boréales, Ont. (Photo Adam Bialo)
Forêt boréale La forêt boréale couvre près de 60 % du territoire canadien et représente près des trois quarts de la superficie des forêts au pays. Des milieux humides et des lacs occupent près du tiers de la région de la forêt boréale, et offrent un habitat à 26 millions d’oiseaux aquatiques. La plupart de ces milieux humides sont des tourbières profondes et anciennes, qui constituent le plus grand puits de carbone terrestre au monde. |

Backus Woods, Ont. (Photo Marc-André Bonami)
Forêt carolinienne Il s’agit de la plus petite région forestière du Canada, dont elle ne représente que 1 % de la superficie terrestre. Malgré cela, les forêts caroliniennes de l’Ontario abritent la plus grande diversité d’arbres indigènes de toutes les régions forestières au pays et, selon les estimations, 25 % de ses espèces en péril, incluant le moucherolle vert (un oiseau) et le magnolia acuminé (un arbre). Nombre de ces espèces s’y trouvent à la limite nord de leur aire de distribution. |

Kenauk, Qc (Photo Kenauk Nature)
Forêt des Grands Lacs et du Saint-Laurent Cette région forestière, qui est la deuxième plus vaste au Canada, s’étend du sud du Manitoba à l’est de l’Ontario et jusqu’en Gaspésie au Québec. Elle constitue une zone de transition entre les forêts caroliniennes au sud et la forêt boréale au nord. |

Rivers Inlet, côte Centrale de la C.-B. (Photo CNC)
Forêt côtière Les forêts pluviales tempérées côtières de la Colombie-Britannique sont rares à l’échelle mondiale. Elles sont présentes sur moins de 0,2 % de la surface de la Terre. Renommées pour leurs cèdres majestueux, leurs sapins de Douglas imposants et leurs autres conifères, ces forêts constituent un écrin de biodiversité exceptionnelle et un réservoir remarquable de carbone aérien. |
![]() Aire naturelle Elk Flathead, C.-B. (Photo Andrés González) Forêt du Columbia Cette région forestière se trouve à basse altitude dans le sud-est de la Colombie-Britannique, sur le plateau central et dans les montagnes Rocheuses. Les espèces d’arbres prédominantes qu’on y trouve sont le thuya géant, la pruche de l’Ouest et le Douglas de Menzies. On y trouve plus de 35 espèces en péril, dont le grizzly, le carcajou, l’omble à tête plate et le petit-duc des montagnes. |

Col Crowsnest, Alb. (Photo Sean Feagan/CNC)
Forêt montagnarde Cette région forestière chaude et sèche couvre une grande partie du centre de la Colombie-Britannique et de l’ouest de l’Alberta. Ses espèces caractéristiques sont le douglas de Menzies, le pin tordu, le pin ponderosa et le peuplier faux-tremble. Une grande partie de la région forestière montagnarde a été modifiée par les changements d’utilisation des terres et la suppression des incendies naturels, qui constituaient historiquement un élément essentiel de la composition des forêts et des prairies dans cette région.
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Darkwoods, C.-B. (Photo de CNC)
Forêt subalpine Cette région forestière s’étend de la côte de la Colombie-Britannique aux hautes terres de l’Alberta, en passant par les montagnes Rocheuses. La saison de croissance fraîche et brève et les longs hivers de la région ont pour conséquence que ses arbres sont plus courts et moins denses que ceux que l’on trouve à des altitudes plus basses. Les avalanches jouent un rôle dans la formation de ce paysage. Les espèces d’arbres prédominantes qu’on y trouve incluent l’épinette d’Engelmann, le sapin subalpin et le pin tordu.
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