Prévenir l’érosion côtière causée par les marées à l’Île-du-Prince-Édouard
Conservation de la nature Canada annonce un nouveau projet près d’Abram-Village
Conservation de la nature Canada (CNC) souhaite partager une nouvelle très positive pour l’environnement naturel à l’Île-du-Prince-Édouard. En effet, grâce à l’appui de donatrices et donateurs privés ainsi que de partenaires financiers, l’organisme de bienfaisance sans but lucratif a fait l’acquisition de plus de 10 hectares (25 acres) d’habitats de forêts côtières et de milieux humides. Situées le long de la route 11 à Maximeville, ces nouvelles terres portent la superficie de la réserve naturelle d’Abram-Village à 99 hectares (245 acres).
Le nouveau site borde un important marais salé qui constitue un habitat de nidification pour de nombreuses espèces d’oiseaux, dont le grand héron, le harle huppé, le martin-pêcheur d’Amérique et le garrot à œil d’or. En conservant les terres boisées voisines du marais salé et en veillant à ce qu’elles ne soient pas exploitées, CNC aide la communauté à s’adapter aux changements climatiques, aux tempêtes qui se font plus fréquentes et à l’élévation du niveau de la mer.
Il ne subsiste qu’une petite portion d’habitat de marais salés sur l’Île-du-Prince-Édouard. Ce type de milieu, important tant pour la faune que pour les communautés locales, ne représente plus que 1 % de la superficie terrestre de la province.
CNC remercie de leur générosité le grand nombre de personnes de l’Île-du-Prince-Édouard qui ont fait des dons pour appuyer la conservation de ce très beau site naturel. De plus, ce projet a également reçu l’appui financier du Gouvernement du Canada, dans le cadre du Programme de conservation du patrimoine naturel (PCPN), et du U.S. Fish and Wildlife Service, par l’entremise de la North American Wetlands Conservation Act.
Citations
« Nous n’avons pas souvent l’occasion de conserver des forêts côtières comme celle-ci, d’autant plus que son emplacement s’avère stratégiquement important. Les marais salés sont non seulement des habitats uniques pour la sauvagine, ils contribuent aussi à lutter contre les changements climatiques et l’érosion côtière qui préoccupent bon nombre de communautés de la région de l’Atlantique. Les marais salés servent aussi de zones tampons naturelles contre le déferlement des vagues en plus de capturer et de stocker le carbone. » – Lanna Campbell, Directrice des programmes à l’Île-du-Prince-Édouard, Conservation de la nature Canada
« Quel bonheur de voir cet habitat important dans une forêt côtière et un milieu humide de l’Île-du-Prince-Édouard être protégé pour le bien des générations actuelles et futures. En agrandissant la superficie de nature protégée, en particulier pour inclure la portion de terre entourant les marais salés, nous luttons contre les changements climatiques, nous nous adaptons à leurs effets et nous assurons un avenir plus sain à nos enfants et à nos petits-enfants. » – L’honorable Jonathan Wilkinson, ministre de l’Environnement et du Changement climatique
« Je suis ravi de participer à l’annonce d’aujourd’hui concernant l’agrandissement de la réserve naturelle d’Abram-Village située à Maximeville, qui permettra de préserver une zone tampon naturelle, de protéger l’habitat d’oiseaux migrateurs et d’empêcher l’érosion côtière. Pour une province de petite superficie comme l’Île-du-Prince-Édouard, il est important de protéger des milieux naturels pour les générations futures. Merci à Conservation de la nature Canada et à ses partenaires d’avoir mis sur pied ce projet. » – Robert Morrissey, député d’Egmont
Fait saillant
Les marais salés ont joué un rôle important dans l’histoire de l’Île-du-Prince-Édouard. Le foin salé était en effet une ressource indispensable qui a aidé les familles de pionniers à survivre aux longs hivers en fournissant de la nourriture à leur bétail. Malheureusement, nombre de ces marais ont été profondément altérés par la récolte du foin salé et l’extraction de vase de moulières (mussel mud) qui servait d’engrais. Pour cette raison, le littoral de l’Î.-P.-É. compte aujourd’hui moins de marais salés intacts que d’autres régions du Canada atlantique.
À propos
Chef de file en conservation de terres privées au Canada et organisme sans but lucratif, Conservation de la nature Canada (CNC) œuvre à la protection de nos milieux naturels les plus précieux et des espèces qu’ils abritent. Depuis 1962, CNC et ses partenaires ont contribué à la protection de 14 millions d’hectares (35 millions d’acres) d’un océan à l’autre et à l’autre, y compris plus de 33 000 hectares (81 585 acres) dans les provinces de l’Atlantique. Pour en savoir plus : conservationdelanature.ca.
Le Programme de conservation du patrimoine naturel (PCPN) du gouvernement du Canada est un partenariat public-privé unique destiné à accélérer le rythme de la conservation de terres dans le sud du Canada. Conservation de la nature Canada (CNC) administre le programme. Les fonds que le gouvernement fédéral investit dans le programme sont bonifiés par des contributions de contrepartie amassées par CNC et ses partenaires. Les habitats conservés dans le cadre du PCPN consolident la protection des corridors naturels et d’autres aires protégées.
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