Cap au Saumon — Des forêts côtières et de bons voisins

Forêt côtière (Photo par Justin Landreville)
La richesse d’un lieu
La Malbaie se trouve dans une région magnifique composée de forêts boréales, mixtes et même alpines, qui abritent des centaines d’espèces animales et végétales. L’omniprésence du fleuve Saint-Laurent vient compléter ce tableau d’une biodiversité exceptionnelle.
Conservation de la nature Canada (CNC) protège désormais un site de 382 hectares dans cette région, soit l’équivalent de 550 terrains de soccer. On y trouve des écosystèmes côtiers particulièrement fragiles, qui sont soumis à des conditions climatiques rigoureuses et où la végétation croît lentement. La présence de krummholz (forêt aux arbres tordus par le vent) et de landes maritimes en sont de bons exemples.
Ces milieux conservés, qui abritent une faune et une flore incomparable, se trouvent d’ailleurs au sein d’un important corridor migratoire pour les oiseaux. Durant la période de migration, plus d’une centaine d’espèces survolent la côte à basse altitude et utilisent le site comme aire de repos.
Un bon voisinage
La présence du Centre écologique de Port-au-Saumon (CÉPAS), voisin du site nouvellement protégé, permet la protection d’une ligne côtière ininterrompue d’un peu plus de 5 km. Le parc marin Saguenay–Saint-Laurent partage également cette frontière sur 3.2 km.
L’intégrité du site conservé est menacée par des enjeux liés à la fragmentation du territoire, la présence d’espèces exotiques envahissantes et les changements climatiques. CNC y assurera la protection des écosystèmes en effectuant des suivis rigoureux relatifs à sa conservation à long terme et en collaborant avec des partenaires locaux comme le CÉPAS.
Remerciements
La Fondation Beaulieu-Saucier, la famille Cabot Welch, la famille Simons, ainsi qu’Olivier et Adriana.