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Les AMCEZ : une des clés pour sauvegarder la biodiversité

Milieu humides, Lac Wakomao, Alb. (Photo de CNC)

Milieu humides, Lac Wakomao, Alb. (Photo de CNC)

Dans le monde de la conservation, les acronymes sont monnaie courante. Qu’il s’agisse d’un événement international comme la COP15 (15e réunion de la Conférence des parties) ou d’APCA (aires protégées de conservation autochtone) qui mettent de l’avant la conservation menée par les Autochtones, les grands projets en lien avec la conservation adoptent souvent une abréviation plus facile à retenir.

Permettez-moi de vous faire découvrir un autre de ces acronymes, qui a été présent dans tous les esprits et dans toutes les salles de la COP15 à Montréal : AMCEZ (Autres mesures de conservation efficaces par zone).

Les AMCEZ comptent les terres et les eaux dont la gestion n’a pas pour objectif principal de sauvegarder la nature, mais qui fournissent les mêmes avantages qu’une aire protégée en ce qui a trait à la conservation. Cela peut inclure des aires de gestion des bassins versants, des pâturages indigènes ou des sites naturels utilisés pour mener des études biologiques. Reconnaître et appuyer les avantages que procurent ces terres (ou AMCEZ) où des gens vivent, travaillent et s’amusent est une façon de faire d’une pierre deux coups.

« Conjointement avec les aires protégées, les AMCEZ  appuient un réseau de conservation représentatif et bien connecté, explique Megan Lafferty, gestionnaire des mesures de protection des terres à Conservation de la nature Canada (CNC). Les AMCEZ offrent l’occasion de collaborer pour appuyer des paysages résilients qui profiteront à la fois à la population et à la nature. »

De plus, elles contribuent à rassembler les gens, les collectivités et la nature. Ceci se reflète parfaitement lors de rassemblements mondiaux comme la COP15 qui visent à créer des solutions qui ciblent la double crise des changements climatiques et de la perte de biodiversité.

En tant que membre de la délégation des jeunes professionnel(le)s de CNC à la COP15, je me suis retrouvée au cœur de séances mentionnant l’ensemble des acronymes de conservation; je m’intéresse tout particulièrement aux AMCEZ en tant que solutions potentielles pour faire face à la double crise de la perte de biodiversité et des changements climatiques.

En complément aux conversations menées à la COP15, CNC a organisé un rassemblement pour ses délégué(e)s, afin de discuter de la manière dont le déclin rapide de la biodiversité nous pousse à chercher des solutions novatrices pour sauvegarder la nature, notre mode de vie et notre économie. Des spécialistes de partout dans le monde se sont réunis pour mettre en lumière la façon dont les AMCEZ sont un outil équitable pour conserver efficacement la nature.

Au-delà des murs de la COP15, CNC dispose de l’expérience et des connaissances nécessaires pour accélérer la reconnaissance des AMCEZ au Canada. Grâce à de solides relations à l’échelle nationale et en faisant preuve de créativité pour résoudre des problèmes, divers groupes (comme les gouvernements, les industries et les collectivités) peuvent collaborer pour atteindre des objectifs multisectoriels grâce à la reconnaissance des AMCEZ. CNC a la conviction que nous avons tous et toutes un rôle à jouer pour appuyer la conservation de la biodiversité et que les AMCEZ sont une composante importante du portrait global de la conservation au Canada.

En tant que personne passionnée par les méthodes novatrices et collaboratives de protéger le territoire, je considère les AMCEZ comme une solution qui réunit les gens tout en profitant à la biodiversité. Les AMCEZ comptent parmi les solutions collaboratives dont nous avons besoin pour atteindre les objectifs ambitieux du Canada en matière de biodiversité, tels que30 x 30, en vue d’assurer l’avenir de l’ensemble des milieux sauvages au Canada et à l’échelle mondiale.

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