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Abeille (Photo de Donvirko/Pixabay)

Abeille (Photo de Donvirko/Pixabay)

Bourdon à tache rousse  (Photo de USGS Bee Inventory and Monitoring Lab/Wikimedia Commons)

Bourdon à tache rousse (Photo de USGS Bee Inventory and Monitoring Lab/Wikimedia Commons)

Bourdon à tache rousse

À quoi ressemble cette espèce?

Ce bourdon, de taille moyenne à grande, tient son nom de la tache rousse sur l’abdomen des mâles et des ouvrières. Ces dernières mesurent de 1 à 2 cm de long, alors que les reines ont en moyenne 2 cm. À cause de sa petite langue qui le distingue des autres espèces, le bourdon à tache rousse « vole » le nectar et le pollen des plantes en perçant un trou à l’arrière de leurs fleurs pour y avoir accès. Le bourdon à tache rousse se nourrit d’une grande variété de plantes à fleurs comme des asclépiades, des tournesols et des verges d’or.

Où vit cette espèce?

Historiquement, l'aire de distribution du bourdon à tache rousse s'étendait dans tout l’est de l’Amérique du Nord. C'est une espèce dite généraliste en matière d'habitat, ce qui veut dire qu'il peut s’adapter à diverses conditions environnementales. Ce bourdon fréquente des boisés ouverts, des milieux urbains, des jardins, des milieux humides et des champs et subit les effets de la dégradation et de la perte de ces habitats.

Quel est le statut de conservation de cette espèce?

Le bourdon à tache rousse, autrefois commun en Amérique du Nord, a subi un déclin rapide dans presque toute son aire de distribution. Sa population a diminué d’au moins 99 % au cours des 30 dernières années. En 2002, seulement quelques bourdons ont été observés au parc provincial Pinery, en Ontario. Bien que la cause exacte de ce déclin soit inconnue, les scientifiques croient que la perte d’habitats, l’utilisation de pesticide et la propagation de maladies, transmises des bourdons d’élevage aux bourdons sauvages, sont en cause.

Cette espèce de bourdon fait face à l’extinction. Il apparaît sur la liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) en tant qu'espèce en danger critique d’extinction et il est désigné en voie de disparition dans son aire de répartition indigène, en Ontario et au Québec, par le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) et en vertu de la Loi sur les espèces en péril.

 

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